mardi 5 mai 2015

Quinze seconde de zénitude

Après de rudes manipulations crânienes matinales, afin d'entretenir la bio-mécanique déficiente de mon visage, j'avais pour objectif de méditer et de répondre à mes courriels en mon bureau en plein air.

C'était sans compter sur ce petit vent nordique qui faisait chuter d'au moins 10 degrés la température en bord d'eau. J'ai tenu quinze minutes avant d'avoir le bout des doigts gelés et les remontrances de ma face peu satisfaite de son sort!

J'en ai quand même profité pour inspirer 15 secondes et capturer quelques images d'eau. Ce faisant j'ai réalisé que les efforts que je faisais pour m'adapter à la douleur chronique agrandissait considérablement mes facultés d'adaptation envers la vie en son entier.

Pas grave si mon objectif de lac se meurt sous la froideur du vent. Je ne m'en contrarierai pas. J'en inspirerai un coup la beauté de l'instant et je changerai mes plans. Tout simplement. Assommée par le traitement matinal, j'ai capitulé. Je me suis reposée. Au creux de ma couette.

Et quitte à faire autant méditer. Longtemps. Savamment. Avant de réussir à répondre à deux trois courriels. ‪#‎winning‬

Et surtout d'être prête au retour de l'école de la Miss. Prête a l’accueillir avec un sourire sincère malgré mes malaises journaliers. Ensemble, nous retournons faire un tour de lac voir si le vent souffle encore aussi froid...


Une vidéo publiée par @etolane le

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