Mais cela serait aller à l'encontre de cette voie sur laquelle je me suis engagée avant même d'être majeure...
J'ai souvent l'impression que ceux qui lisent ce que je partage de la douleur chronique sont étonnés de me voir si normale au réel.
Yep, la douleur faciale est invisible, complètement invisible (surtout pour l’œil non aguerri) et je préfère l'écrire qu'en parler.
Quand on me pose les bonnes questions, en ma face, l'expliquer ne me dérange pas mais sinon je n'en porte pas le flambeau. Je préfère l'écrire et passer inaperçue quand vient le temps de socialiser dans le monde des "bien-portants".
Cultiver ma légèreté en société. Sans cacher cette particularité. Ainsi je n'ai plus la sensation de porter un masque qui aspire mon authenticité humaine. J'ai plutôt l'impression de faire les efforts nécessaires pour que fonctionne le quotidien malgré mon visage coupé en deux par la douleur constante.
Du matin au soir. Jour après jour. Mois après mois. Année après année.
Moi j'ai de grosses raideurs musculaires tout le long de la moelle épinière, me donnant de très gros maux de tête que j'arrive à soulager avec relaxant musculaire et qui finissent par me faire vomir. Je vis donc dans un monde parallèle pendant 2 jours! Cela revient à chaque semaine depuis 6 ans. J'ai du cesser le Qi-Gong car cela arrivait très souvent le soir de mon cours. Il n'y à qu'une seule fois où le cours à dissipé ma douleur. C'est bien dommage car le cours m'apportait tant. Je me demande comment faire pour méditer avec de si violentes douleurs au cerveau qui prennent toute la place. Je n'ai pas essayé encore cette méthode, malgré que la fin de semaine arrivée, je vis en retraite fermée, c'est à dire que je me repose et prend soin de moi pour bien partir ma semaine de travail. Je fais ce qui me tante et ce que je peux! C'est possible de méditer avec de telles douleurs incapacitantes ?
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