mercredi 15 avril 2015

Un soir de concombres...


Un autre soir, comme beaucoup d'autres, où la nausée de douleur me coupe l'appétit et nous fait manger des concombres avec ma puce, je reçois un commentaire qui me fait pleurer d'émotions refoulées.

L'après-midi n'a pas été simple pour ma pomme à la face coupée en deux. Hâte de voir ma kiné demain. Irritée de ne pouvoir travailler à ma guise. Ai dû méditer comme d'autres prient. Miss Soleil explique à son père qui rentre du volley: "Ben je mange comme maman, c'est comme si j'allais vomir!" Pauvre enfant.

Son père lui fait une tartine de foie gras alors que j'en bataille l'odeur qui me fait tanguer l'estomac. La douleur, comme à son habitude, cultive mes nausées.

Quelques heures auparavant, alors que la Miss décide de faire des sandwichs aux concombres à l'anglaise, son attitude prend une débarque parce-que cela ne marche pas comme elle veut. Je garde mon calme malgré la douleur et la nausée de fond pour lui expliquer que la vie ne marche pas toujours comme on veut mais que ce n'est pas une raison pour capituler ou se lamenter.

Et, rendu là, elle sait combien je parle d'expérience. Elle finit par passer au travers et je suis fière d'elle. Tout comme je suis fière d'avoir gardé mon calme malgré le malaise physique qui me donne envie d'hurler aux quatre vents.

On finit le tout avec notre truc mère/fille pour évacuer le malheur. Je fais la grimace du cri. Elle propulse le son et on finit toujours par en rire. Cela a le don d’alléger l'atmosphère qui nous pèse.

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