dimanche 26 avril 2015

Contrôler le trop plein...

Après m'être fait remettre l'os lacrymal en place, mon oeil s'asséche assez pour que ma vision redevienne normale.

Ne pas avoir l'oeil qui larmoie durant presque 48 heures est cool. Même quand tu sais que cela ne durera pas...

De ces petites pauses symptômatiques à noter en un carnet d'espoir et de gratitude. Même si cela n'enlève pas le mal en soi, cela l'apaise un peu.

Puis, un trop plein d'émotions fait une vague en mon coeur. Mon vase déborde. Mortecouille! Cela m'apprendra à ne pas méditer autant que prescrit...

Le problème, c'est que surstimuler son réseau lacrymal lorsqu'il s'inscrit en cette région physiologique problématique n'est jamais une bonne idée.

Qui s'amuse à frapper dans un mur avec une main plâtrée?

Ce qui est exactement ce que je fais à chaque fois que je laisse couler les larmes. En cette étrange condition faciale, pleurer est proscrit.

Lorsque je m'en plains au psy de la clinique de douleur, il me répond que ce n'est pas humain de ne pouvoir jamais pleurer. Et que je peux choisir d'évacuer le trop plein de cette façon tant que j'accepte le prix à payer en douleur accentuée. Evidement.

Pendant que je paye sans trop broncher, je me rappelle, une autre fois, pourquoi méditer est bon à ma santé physique.

Méditer aide à gérer les émotions de façon à empêcher le vase déborder.

En douleur chronique, les émotions sont quotidiennement bouleversées. Cela semble faire partie intégrante de ce jeu que joue la douleur chronique avec les peaux qu'elle habite.

Méditer est une bonne façon de tirer son épingle de ce cruel jeu. En ce qui me concerne, pleurer c'est me tirer dans le pied alors autant méditer...

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