mercredi 25 février 2015

Survivre à sa propre apocalypse...



Réaliser que finalement ce qui m'accroche dans les Walking Dead, passé l'esprit de survivance, c'est la mutation et la reconstruction...

En mon cheminement intérieur avec une moitié de visage déchiqueté sur le plan nerveux, j'avance. Je me reconstruis. Je mute.

Je sais que dans le domaine de la douleur chronique, chaque cas médical constitue une sorte de mini apocalypse personnelle. C'est la fin du monde tel qu'on le connaissait...

Les groupes d'entraides ont d'ailleurs des petits airs de survivants d'apocalypse qui relaxent en un espace protégé. Et puis, la vie continue. Quand on en meurt pas, il faut faire preuve de survivance, de persévérance et se reconstruire. Avancer, évoluer, muter.

Se reconstruire de l'intérieur en un nouveau monde aux allures cauchemardesques. En quelque dimension parallèle, le coté droit de ma face est un survivant en zombicalypse et le coté gauche est le zombie qui n'a qu'une seule envie: bouffer du survivant...

En la reconstruction de l'être traumatisé en cette nouvelle réalité, la mère en mon sang me tient sauve. Elle est la seule parcelle de mon être à ne pas être affectée par l'apocalypse ambiante. Elle mène l'aventure, ferme et sévère. Elle prend la femme sous le bras quand celle-ci s'effondre. C'est une amazone...


Dans la même veine:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire