samedi 4 avril 2015

Ce délicat équilibre entre soulagement de douleur et effets secondaires indésirables...


Rendu à mon niveau de douleur chronique et vu la responsabilité que je fais preuve en sa gestion, la médecine ne me prescrit plus de doses précises d'anti-douleur, elle m'encourage plutôt à tester les effets afin de trouver mes propres doses.

À moi de trouver l'équilibre entre soulagement de douleur et effets secondaires indésirables. Comme j'ai arrêté la cortisone aujourd'hui, je me suis dit que c'était le jour pour tester un truc. La physio me démonte et remonte visage. J'en sors avec une bonne nausée, comme d'hab quand la physio se donne...

J'achète deux rouleaux de printemps et une chouquette. Je reviens à la maison, mange malgré la nausée car la faim m'y pousse. La douleur ondule en ma face comme un serpent venimeux. Le fameux choc thermique contraire j'imagine. Sans la cortisone, elle est forte et m'énerve.

Je prend une dose de morphine un schouïa plus forte pour compenser le manque de cortisone. Histoire de tester le truc...

J'ai deux sortes de morphine, une lente de douze heures et un rapide de quatre heures en interdoses. Ensuite à moi de trouver la meilleure combinaison sachant qu'il vaut mieux que je prenne plus de lente et moins de rapide. Avec cette condition, mes connaissances médicales sont de plus en plus approfondies Bang, une heure plus tard, mon estomac se rebelle et bonjour les toilettes!

Point positif, depuis ma dernière expérience de vomissements post physio, un des effets secondaires indésirables de la chose, je prends soin de bien mâcher mes aliments quand je mange après un traitement. Ayant appris qu'ainsi, en cas de problème c'est plus facile à ressortir. J'en apprécie la leçon apprise quand vient le temps de converser avec le bol!

Et je converse une bonne heure avant d'être en mesure de relever la tête. Quand deux effets secondaires indésirables se conjuguent, c'est ma fête! L'occasion de tester technique de respiration entre deux vagues de nausées...

Le plus ironique c'est que pendant que se révolte mon estomac, ma face accuse un soulagement qui se serait révélé efficace si je n'avais eu la tête dans le bol! Jamais je ne descends à 3/10 et là ça ressemblait pas mal à un 3.

Mais un 3 passé à dégueuler sa vie est pas vraiment mieux qu'un 6 au final! Sans compter que ce faisant je fous en l'air au moins 20% du travail de la physio qui m'a déboîté la boite crânienne pour mieux la remboîter. Entre autres manipulations désagréables...

Trouver un équilibre médicamenteux est l'un des principaux défis de la douleur chronique. Déterminer la frontière entre soulagement, malaise et douleur. Trouver le délicat équilibre entre soulagement adéquat et effets secondaires est périlleux. Aucune pilule n'est magique et plusieurs sont cauchemardesques.

Bon tester le truc en sortant de la physio n'était peut-être pas la meilleure idée. C'était même une grossière erreur...

Bilan du jour = échec. Meilleure chance demain...

1 commentaire:

  1. Je vous souhaite bon courage et j'admire votre détermination. Bravo !

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